En route vers le synode national 2026

Une invitation à la réflexion commune sur une Église plus grande que nous

Depuis sa création en 2013, l’Église protestante unie de France s’est engagée dans une dynamique appelée « Église de témoins ». Cette orientation, approfondie lors des précédents synodes, s’est concrétisée par des textes fondateurs : la Charte pour une Église de témoins puis les décisions sur la mission et les ministères. Ensemble, nous avons affirmé que l’Église ne vit pas pour elle-même, mais pour Dieu et pour les autres, et qu’être Église du Christ, c’est chercher à vivre la fraternité universelle, au bénéfice de toute la Création.

Dans la continuité de ce cheminement, le Conseil national invite aujourd’hui toutes les paroisses et Églises locales à se tourner vers une dimension essentielle : celle de l’Église universelle, en vue du Synode national de 2026.

Que signifie, concrètement, le fait d’appartenir à l’Église universelle ? Comment cela façonne-t-il notre vie locale, nos priorités, nos liens avec d’autres communautés, ici ou ailleurs ? Cette réflexion, aux ramifications nombreuses, touche :

• à l’accueil de la diversité dans nos communautés locales ;

• aux relations avec les autres Églises, en France et à l’international ;

• aux liens avec les institutions, communautés et organismes œcuméniques et internationaux dont nous sommes membres ou partenaires ;

• à notre engagement dans la société, avec d’autres mouvements porteurs d’espérance (aumôneries, diaconats, mouvements de jeunesse, Église verte, monde du travail et de la culture…).

Pour nourrir cette réflexion, le Conseil national souhaite donner la parole aux Eglises locales en proposant un questionnaire en ligne, à remplir par chaque Conseil presbytéral, qui servira de base au travail synodal. Plutôt qu’une réflexion théorique, une démarche de type enquête, a été choisie, pour relire de manière critique les relations entre les paroisses et les institutions qui agissent en leur nom dans le cadre de l’Église universelle.

Notre paroisse du Loir-et-Cher est donc appelée à participer pleinement à cette démarche. Dans le mois à venir, le Conseil presbytéral se saisira du questionnaire. Mais il est aussi important que chaque membre de la communauté se sente invité à réfléchir : qu’est-ce que cela change pour nous, dans notre foi et nos actions, de savoir que nous appartenons à une Église universelle ? Comment cette conscience nous appelle-t-elle à ouvrir nos portes, nos cœurs, nos cultes, nos projets, pour mieux accueillir, mieux témoigner, mieux collaborer ?

À l’heure où notre monde traverse tant de fractures et de bouleversements, ce synode nous invite à vivre davantage l’universalité de l’Évangile, non comme une abstraction, mais comme une manière concrète d’être Église, en lien, en communion et en mission, ici et ailleurs.