“Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous, vous êtes un en Jésus Christ.” (Galates 3,28)
Le dimanche 22 juin à 10h30, nous nous sommes donné rendez-vous à La Chapelle du Bon Secours, 10 rue su Sacré Coeur à Vendôme, pour un culte intergénérationnel “autrement”, où la prédication a pris la forme d’ateliers créatifs et participatifs, accessibles à tous les âges.
Nous avons médité ensemble les versets 15 à 29 de la Lettre aux Galates, chapitre 3 : 15Frères et sœurs, je vais prendre un exemple dans la vie courante : quand quelqu’un a établi un testament en bonne et due forme, personne ne peut annuler ce testament ni lui ajouter quoi que ce soit. 16Eh bien, Dieu a fait ses promesses à Abraham et à son descendant. L’Écriture ne déclare pas : « et à ses descendants », comme s’il s’agissait de nombreuses personnes ; elle déclare : « et à ton descendant », en indiquant par là une seule personne, à savoir le Christ.17Voici ce que je veux dire : Dieu avait établi un testament et avait promis de le maintenir. La Loi, qui est survenue 430 ans plus tard, n’annule pas ce testament ni ne supprime la promesse de Dieu. 18Mais si l’héritage que Dieu accorde s’obtient par la Loi, alors ce n’est plus grâce à la promesse. Or, c’est par la promesse que Dieu a manifesté sa grâce envers Abraham. 19Quel a donc été le rôle de la Loi ? Elle a été ajoutée pour faire connaître les actions contraires à la volonté de Dieu, et cela jusqu’à ce que vienne le descendant d’Abraham pour qui la promesse avait été faite. Cette Loi a été promulguée par des anges, qui se sont servis d’un intermédiaire. 20Mais un intermédiaire est inutile quand une seule personne est en cause, et Dieu seul est en cause. 21Cela signifie-t-il que la Loi est contraire aux promesses de Dieu ? Certainement pas ! Si une loi avait été donnée qui soit capable de procurer la vraie vie aux êtres humains, alors une personne pourrait être rendue juste aux yeux de Dieu par le moyen de la Loi. 22Mais l’Écriture a manifesté que le monde entier est soumis à la puissance du péché, afin que le don promis par Dieu soit accordé aux croyants, en raison de la foi de Jésus Christ. 23Avant que vienne le temps de la foi, la Loi nous gardait prisonniers, en attendant que cette foi soit révélée. 24Ainsi, la Loi a été notre surveillant jusqu’à la venue du Christ, afin que nous soyons reconnus justes grâce à la foi. 25Maintenant que le temps de la foi est venu, nous ne dépendons plus de ce surveillant. 26Car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi qui vous lie à Jésus Christ. 27Vous tous, en effet, vous avez été unis au Christ dans le baptême et vous avez ainsi revêtu la manière d’être du Christ. 28Il n’y a plus ni Juif ni païen, il n’y a plus ni esclave ni citoyen libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; en effet, vous êtes tous un, unis à Jésus Christ. 29Si vous appartenez au Christ, vous êtes alors les descendants d’Abraham et vous recevez l’héritage que Dieu a promis.
Ce texte est fondateur pour notre foi et notre vie d’Église. L’apôtre Paul y rappelle que la promesse de Dieu précède et dépasse toute loi, et que c’est la foi en Jésus Christ qui nous unit et nous rend héritiers de cette promesse, enfants de Dieu à part entière.
Dans un monde traversé par les divisions, ce passage nous invite donc à revêtir le Christ et à vivre en profondeur cette égalité fondamentale que nous donne l’Évangile.
🎨 Trois ateliers ont mêlé discussion biblique et expression artistique permettront à chacun de réfléchir, créer, et partager sa foi à partir de ces trois thèmes : La promesse plus forte que la loi ; le rôle de la loi dans notre chemin de foi ; l’unité en Christ au-delà des différences
🍽️ À 12h, nous avons prolongé ce temps par un repas partagé tiré des sacs.
🎲 Puis à 14h, nous avons fait place à l’animation “Jeu de l’Oie œcuménique” : un jeu pour tous, ludique et instructif, pour découvrir (ou redécouvrir) les richesses et les défis du dialogue entre les Églises chrétiennes.
🕊️ Une belle manière de clôturer l’année dans la joie, la foi partagée et l’espérance œcuménique !
La fraternité se vit et se partage !